Bloody Caesar vs Bloody Mary : les différences et ressemblances

Par Rose Simard

Aujourd’hui, on répond à la question qui vous brûle les lèvres : quelle est la différence entre un Bloody Mary et un Bloody Caesar ?

L’ingrédient clé
On s’interroge souvent sur ce qui marque la différence entre ces deux cocktails très populaires. En fait, c’est simplement l’ingrédient principal qui varie entre les deux recettes. Le Bloody Mary est fait à base de jus de tomate tandis que le Bloody Caesar nécessite du Clamato, un jus de palourde et de tomate. Voilà!

Mise à part cette différence (majeure), la recette classique reste la même : vodka, tabasco, sauce Worcestershire, jus de citron et sel de céleri au contour du verre.

Bloody Mary | photo : Kéven Poisson

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Qu’est-ce que le Clamato?
Le Clamato est un jus de palourdes et de tomate canadien inventé par Walter Shell, un barman de Calgary qui cherchait à créer un cocktail pour accompagner un plat de pâtes “alle Vongole” (recette aux palourdes). La belle histoire raconte qu’il passa plus de 3 mois à peaufiner sa fameuse recette… et c’est ainsi que le Clamato est né. La recette a ensuite été rachetée par Mott’s autour de 1969 dans le but de rendre le cocktail de Calgary populaire à travers le pays.

En 2009, le bloody Caesar est devenu le cocktail officiel du Canada.

Aujourd’hui il existe différentes saveurs de Clamato (extra-épicé, lime, tout garnis, etc.). Il a également des concurrents locaux qui font la promotion d’un produit plus santé et/ou végane comme la marque Walter Caesar.

Mott’s Clamato vs Walter Caesar Mix

À noter que le Clamato n’est pas disponible partout! Évidemment, au Canada, il est présent sur toutes les tablettes des supermarchés, des épiceries et des pharmacies. Avec de la chance, on peut en retrouver dans quelques états américains et certains pays d’Amérique Centrale possèdent aussi leur version.

Par contre, soyez averti, si vous commandez un Bloody Caesar à un bartender ailleurs qu’au Canada, il risque de ne pas pouvoir exaucer votre souhait.

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Lequel est le meilleur ?
Demandez à n’importe qui sur la planète, il vous répondra sans aucun doute le Bloody Mary. Demandez à un Canadien, il défendra ardemment que le Caesar est la plus grande création de l’homme! Et si vous avez le malheur de le contredire, il deviendra peut-être même un peu agressif… Ce qui est loin d’être coutume pour un Canadien.

La compagnie Mott’s estime que l’on consomme environ 350 millions de Bloody Caesar chaque année au Canada.

En vérité, tout est une question de goût! Si vous aimez le sel et les épices, la version canadienne risque de faire chavirer votre coeur. Si vous préférez l’acidité de la tomate alors c’est pour le classique français que vous devriez opter.

Bloody Caesar | photo : Kéven Poisson

Mary ou Caesar, tout est une question d’assaisonnement !
Dans les deux cas, l’assaisonnement est la clé! Tandis que la version classique est généralement servie de la même manière, c’est-à-dire avec de la vodka, une branche de céleri et un quartier de citron. Le Bloody Caesar quant à lui laisse place à plus de créativité et d’extravagance.

Par exemple, on peut jouer avec les spiritueux, les épices, les condiments ou les garnitures…

Garnitures : Persil plat, olive, concombre, épices à steak | Photo : Kéven Poisson

Pourquoi ne pas remplacer la vodka par du Jack Daniel’s et le tabasco par de la sauce chipotle ou encore opter pour de la tequila, une cuillère de saumure d’olive et troquer le céleri pour des haricots marinés? Les possibilités sont presque infinies!

Certains restaurateurs en ont même fait leur cocktail signature et les propose de les garnir avec des burgers, des crevettes, des rondelles d’oignon ou même des Arancinis. Le concept de Caesar est un incroyable champ des possibles.

Garnitures extravagantes | photo : L’Gros Luxe

Qu’on préfère l’un ou l’autre, on les aime frais, bien garnis, épicés, avant le repas, à l’heure du brunch ou lors d’un BBQ entre potes. Les occasions ne manquent pas d’en boire un à toutes les sauces. (see the joke here)

Vous avez l’eau à la bouche? Nous aussi!

Illustration : Max Coubès